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Découvrez quelques chiffres, pathologies et solutions sur le diagnostic Électricité et comment agir !
Deux tiers des logements présentent des signes d’insécurité électrique, selon une étude de l’association Promotelec.
Chaque année en France, on déplore 200 000 incendies, dont un quart d’origine électrique, et 3 000 victimes d’électrisation dont 40 décès (électrocutions).
C’est dire l’utilité du diagnostic électricité exigé à la vente et à la location.
Le diagnostic a pour objet d’identifier, par des contrôles visuels, des essais et des mesurages, les défauts susceptibles de compromettre la sécurité des personnes. Au total, une centaine de points de contrôle sont définis.
C’est l’un des défauts les plus fréquemment rencontrés : dans 41 % des appartements où le diagnostic avait révélé des anomalies.
Point essentiel de la sécurité électrique, la mise à la terre protège contre le risque de contact indirect sur des appareils électriques (une machine à laver par exemple) en évacuant les courants de défaut vers la terre.
Dans les diagnostics révélant des anomalies, 34 % des logements comportent des matériels inadaptés aux usages domestiques actuels, pouvant être à l’origine d’électrisations, voire d’électrocutions. Trop anciens, ces matériels (prises, interrupteurs, conducteurs...) n’assurent plus une sécurité satisfaisante. Le matériel électrique datant d’avant les années 1980 est la plupart du temps considéré comme vétuste.
Il s’agit souvent de l’absence de fusibles et de disjoncteurs, ou d’une inadéquation de leur calibre. Repéré dans 27 % des logements, ce défaut de protection représente une cause majeure de courts-circuits et d’incendies.
Les salles de bains présentent fréquemment des risques pour leurs usagers : absence de liaison équipotentielle, matériels électriques inadaptés à proximité des points d’eau (moins d’un mètre de la baignoire ou du bac à douche), ou ne respectant pas les indices de protection minimum...
Le dispositif assurant la coupure d’urgence doit être situé à l’intérieur du logement ou dans un emplacement accessible directement depuis le logement.
Un fil dénudé, des conducteurs apparents, un socle de prise descellé, l’absence de dispositif différentiel de 30 mA, certaines anomalies peuvent être aisément identifiées à l’oeil nu.
D’autres en revanche, comme l’absence de terre ou de liaison équipotentielle supplémentaire exigent des mesures pour être décelées.
En cas d’anomalies relevées, toute l’installation n’est pas systématiquement à refaire. Seules les installations très anciennes doivent être totalement rénovées.
Le coût d’une mise en sécurité électrique se révèle très variable selon les anomalies et la vétusté de l’installation. Dans tous les cas, il faut s’en remettre à un professionnel qualifié.
LES PATHOLOGIES DES DIAGNOSTICS IMMOBILIERS