GUIDE DES PATHOLOGIES

AGENDA Diagnostics vous informe des solutions aux pathologies des diagnostics immobiliers à mettre en œuvre.

Découvrez quelques chiffres, pathologies et solutions sur le diagnostic termites :

Petites bêtes mais gros dégâts

Non décelée, non traitée à temps, l'infestation peut considérablement fragiliser un bâtiment. La présence de termites est favorisée par certaines conditions environnementales et climatiques, mais quelques précautions permettent d'en limiter les effets.

La mission du diagnostiqueur

Le diagnostic termites a pour objet de rechercher des traces visibles d'infestations ou altérations provoquées par des termites, et de dresser un constat, résultat d'un examen visuel de l'ensemble des parties visibles et accessibles susceptibles d'être démontées sans outil, et de sondages non destructifs des bois (sauf parties déjà altérées ou dégradées).

Éviter la propagation

Une bonne ventilation, en particulier dans les pièces humides, l'absence de stockage de bois ou de débris végétaux
à proximité du bâti, l'absence de plantes grimpantes sur les murs extérieurs : ces précautions sont indispensables si l'on veut limiter le risque d'infestation.

Être réactif

Un plancher ou une toiture qui s'affaisse, un bois qui sonne creux, une peinture cloquée ou des déformations derrière le papier-peint sont autant d'indices pouvant trahir la présence de termites. Avant qu'ils ne causent davantage de dégâts, il vaut mieux contacter un professionnel certifié afin de réaliser un diagnostic complet du bien.

Protection préventive

Depuis 2006, toute construction neuve dans une zone identifiée à risque doit mettre en œuvre une barrière physique ou physico-chimique. Et dans l'ancien ? Il existe des traitements préventifs pour assurer la protection du bâtiment. Il s'agit alors d'ériger une barrière chimique en périphérie et sous la construction. Ce traitement est d'autant plus conseillé dans les zones sensibles où la présence de termites représente un risque permanent.

Pièges à termites

Sans être l'arme absolue contre l'infestation, ces pièges-appâts disposés aux abords du bâtiment assureront une surveillance et pourront ainsi donner l'alerte.

L’état parasitaire

Certaines pathologies sont moins connues que les termites, mais non moins redoutables, comme la mérule qui figure désormais dans la réglementation. Pour toute vente dans une zone à risque délimitée par le préfet, l'acquéreur doit être informé. Il s'agit bien d'une information sur les risques, et non d'un diagnostic.
Dans certains départements particulièrement infestés du Nord-Ouest, les notaires ont choisi d'aller plus loin en demandant la fourniture à la vente d'un état parasitaire destiné à relever les indices d'infestations de champignons et d'insectes xylophages. La mérule, dont l'apparition est liée à un désordre hydrique, est capable de fortement dégrader la structure d'un bâtiment en l'espace d'un à deux ans, lorsqu'elle bénéficie de conditions favorables.
Selon le FCBA, 2 284 communes sont actuellement recensées ; 1 790 de plus qu'en 2005.

 Quelques recommandations

Lorsque la durabilité naturelle est insuffisante ou lorsque le bois est utilisé avec son aubier (ce qui est très souvent le cas dans la pratique), il est nécessaire de le traiter soit avec un produit biocide, soit avec un procédé permettant de le rendre résistant aux attaques d’insectes.
Sont surtout en danger les bois conservant une humidité supérieure à 20 %, à température ambiante ou chaude. Les bois correctement ventilés sont moins sujets à attaques.
Compte tenu de la biologie et du comportement social des termites, seuls des professionnels confirmés sont en mesure d´assurer une protection durable aux biens attaqués
par ces insectes.